Ceci peut nous amener à surestimer le risque et donc à prendre des décisions « protectrices » pour limiter la perte.
Durant l’évolution de notre espèce nous avons appris la valeur de la perte et notre cerveau semble s’être spécialisé pour surestimer les risques et sous-estimer les opportunités à une époque de notre où les ressources ne se gagnaient pas facilement.
Notre cerveau attribuerait une valeur double à la perte par rapport au gain.
Concrètement, pour un cerveau humain, il est préférable de ne pas perdre 10 euros plutôt que d’en gagner 10.
Ajoutez à cela un biais de cadrage et le cerveau explose : « préférez-vous obtenir un rabais de 10 euros ou éviter un supplément de 10 euros ».